Un compte-rendu d’un week-end à deux avec Schnaps, et d’un samedi que Tomtom a passé là-haut.
Le pont est quasiment fini, toute la mousse est recouverte de tissu et de résine chargée, le pied de mât est tout neuf et ne va pas s’enfoncer, on a un beau passe-câbles, et surtout, structurellement, Tomtom pourrait faire des claquettes sur le pont tellement il est solide maintenant (il ne reste plus qu’à apprendre à faire des claquettes). C’est un plaisir de sentir un pont vraiment rigide sous nos pieds !
Certes les couleurs ne sont pas des plus heureuses, mais tout redeviendra blanc quand il sera temps de peindre.
La capote, elle, progresse. Les plans de Tomtom sont affichés derrière le cockpit, en référence, et les premières étapes se profilent. Ça prend un peu de temps, entre le découpage de la mousse, l’assemblage à sec pour vérifier que ça marche bien, les interrogations (elle est un peu complexe, la capote), les petites différences entre les plans établis à partir du Schnaps virtuel et le Schnaps réel, le tuyau d’eau à former mais qui n’est pas exactement bien placé parce que ça c’était sur la première esquisse mais depuis ça a un peu changé… Mais ça avance. On commence à voir la structure des rangements dans la capote, on va pouvoir y mettre tous nos bouts, les gilets de sauvetage, le bazar qui traînait… On n’aura peut-être même pas besoin de sacàtout (NDTLGP: moi je dirais que ça s’écrit ‘sakatou’) !
On en a profité pour discuter d’options pour fermer le capot du carré – c’est super d’avoir une ouverture si grande, si elle pouvait être un peu plus étanche et isolée ça serait pas mal, et on a trouvé une petite idée pour l’améliorer.
La descente arrière – en fait, à partir de maintenant, LA descente – pourra bénéficier d’une nouvelle porte, a priori avec le même capot, mais dans le futur on n’exclut pas une fermeture de descente encore plus malinette.
Dedans, on a continué à démonter : les étagères de la cabine avant (qu’il fallait démonter pour pouvoir isoler la coque, et de toutes façons on doit les enlever pour faire de cette cabine un dortoir à 4 couchettes), le frigo dans la cuisine, le plan de travail de l’évier qui était tout pourri…
Sans compter le dégommage de placage + liège que Tomtom a entrepris samedi dernier (mais pourquoi y a-t-il eu du du liège collé là ? Ça n’isole rien du tout, c’est super moche et ça colle beaucoup trop bien !)
Comme d’habitude on a continué les plans pour aménager dedans : comment refaire la cuisine ? comment y mettre deux éviers de taille raisonnable, une cuisinière plus large, un frigo mieux conçu, peut-être même un congélateur ? Les bouts de cartons pour visualiser la taille d’un évier ça aide à imaginer à quoi ça va ressembler.
Et où va-t-on mettre la machine à laver ? Le chauffe-eau ? le réservoir à eaux noires ? Comment utiliser au mieux les coins difficiles d’accès ?
Bref, plein de questions, un certain nombre de réponses, et encore plus d’idées au retour du voyage de Tomtom, que ce soit pour l’aménagement du carré ou des drosses du régulateur d’allure.
C’est cool de faire des plans comme ça, de se projeter. C’est certes un peu impressionnant : il y en a, du boulot ! Mais ça va être vraiment bien. Schnapsou mérite bien ça (et nous aussi !).
On a aussi complètement démonté le guindeau, dont les charbons sont tous beaux – enfin quand je dis « on », pour être honnête, j’ai desserré et resserré l’étau pour tenir la bête et encouragé Tomtom qui faisait tourner les pièces : « ça a bougé ! un demi-millimètre ! »…
Une pause dans les bricolages : on a profité d’un dîner avec Dave et Julie, du chantier, ainsi que Stephan, qui travaille sur Schnaps. Un très bon dîner, une ambiance simple et chaleureuse, des histoires de conception de catapultes en tubigrip ou bandage tubulaire élastique (faut que je discute avec les chirurgiens orthopédiques des qualités du tubigrip qu’ils n’utilisent pas) et de Patator – je ne pensais pas que le Patator fût un concept international ! (potato gun en anglais, pour votre gouverne).
Et pour finir, le petit jeu :
Un morceau du frigo ?
Pas mal !!
De la mousse polyuréthane expansive, mais je ne vois pas bien a qui ça a pu servir
Bonne réponse aussi ! Nous on sait à qui la mousse expansive a pu servir : il semblerait que l’ancien proprio ait mis la main sur une bombe de mousse expansive et qu’il l’ait utilisée pour coller, combler… au moins c’est pas trop difficile à enlever. En l’occurrence ce panneau était collé à la mousse expansive pour fermer le frigo (au-dessus de l’évaporateur). On va tâcher de faire un peu mieux pour la prochaine version de la cuisine…
Ca ressemble un peu à de la meringue, ça colle aussi, mais c’est comestible. Ah c’est malin, oui, je sais, mais je ne peux pas m’en empêcher. Bonne continuation pour tout, Schnaps frétille probablement en se faisant gratouiller partout et en imaginant comme il sera après cette restaura-transforma-tion.